Le sort des mutants Marvel (Wolverine et toute sa clique) a toujours intéressé les adaptations en tous genres, qui en ont fait l’une des premières franchises au cinéma, et plusieurs séries animée pour enfants. A l’heure où le cinéma a vu sortir l’un des films les plus décevants (APOCALYPSE) et un vrai pari gagné (DEADPOOL), c’est FX qui sort une jolie de sa poche en embarquant l’auteur de FARGO (Noah Hawley – sur la même chaîne) pour une série en 8 épisodes explorant la psyché d’un personnage pour le moins complexe.
LEGION, c’est l’adaptation d’un comics parmi les moins connus de la saga, qui se focalise sur le fils de Charles Xavier (le boss des X-Men), dont le propre pouvoir mutant est de pouvoir altérer la réalité. Globalement, il peut transformer l’environnement ou vous emmener dans ses délires les plus farfelus, ce qui fait de lui un être dangereux. Dans la série, on le découvre interné, alors qu’il ne connaît pas ou ne maîtrise pas totalement ses pouvoirs. La rencontre avec une jeune femme elle-même dotée de pouvoirs mutants va le propulser dans un nouvel univers, entre un groupuscule mutant prêt à l’aider et une agence gouvernementale forcément méchante. Au milieu, David Haller notre héros et son mental défaillant qui va nous propulser dans différentes couches de (ses) réalités.
Série fantastique, LEGION est une histoire de personnages avant tout. Du héros aux différentes personnalités à ses différents interlocuteurs, LEGION explore la vie de chacun d’entre eux, leurs réactions face aux différentes péripéties qui occupent ses 8 épisodes. Avec une mise en scène foisonnante d’idées, de changement (de séquences muettes à l’animation), LEGION colle à sa volonté de proposer un kaléidoscope visuel et sensoriel, patchwork reflétant l’exploration mentale au coeur de l’histoire. En revenant sur la fin vers une narration plus classique, mais toujours aussi excitante, la série prépare la suite : l’univers des X-Men sur petit écran se profile.
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