Cette semaine s’est terminée aux Etats-Unis la série PARKS AND RECREATION, après 7 ans de bons et loyaux services. Cette sitcom (inédite en télévision en France) à l’origine dérivée de THE OFFICE a su trouver sa place et développer un univers bon enfant, autour de personnages fantasques dont la principale réussite reste une bonne humeur générale, le tout propulsé par la folie et l’énergie d’Amy Poehler.
Deux ans après 30 ROCK, autre série menée par une ex-comédienne du SNL (Tina Fey, proche de Poehler), c’est donc un nouvel épisode (de 125 épisodes, en fait) de la télévision américaine qui se tourne. On quitte la ville fictive de Pawnee, son service des parcs et loisirs, ses administrations et commerces locaux, les ambitions et histoires de ses employés. Au fil du temps, cette représentation un peu absurde, tantôt joyeuse tantôt cynique de l’état américain, a su gagner ses galons, traversant des périodes plus ou moins floues avant de trouver son modèle.
Et c’est sur la fin qu’on peut regretter l’arrêt des aventures de Leslie Knope (l’héroïne optimiste, romantique et hyperactive, passionnée d’administration, de parcs et de scrapbooking), tant la dernière saison démontre la créativité des scénaristes à multiplier les idées et les changements de rythme. Manipulant la chronologie propre de la série, jouant avec leurs propres références, ils parviennent à casser l’aspect monotone du saison après saison. Certes, PARKS AND REC n’aura pas toujours connu des sommets, se cherchant un peu, son casting évoluant (entre les révélations Chris Pratt et Aubrey Plaza, la force d’un Rob Lowe ou la moustache de Nick « Ron Swanson » Offerman).
Nous ayant finalement habitué aux péripéties des habitants de Pawnee, à ses guests de luxe (surtout politiques, au regard de la thématique), PARKS AND RECREATION aura été l’une de ses bulles de respirations de la sitcom américaine. Légère et très attachante, elle aura installé des personnages décalés, dont on espère revoir les têtes bientôt…
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