Dans la grande tradition du comique américain, le domaine de l’absurde a connu quelques grandes heures, entre les sagas des ZAZ impliquant Leslie Nielsen, ou des séries contemporaines comme quelquefois THE OFFICE, PARKS AND RECREATION ou ARRESTED DEVELOPMENT. C’est un retour en force du concept du « grand n’importe quoi » avec ANGIE TRIBECA, portée derrière la caméra par Steve Carell, et devant la jolie Rashida Jones, deux personnes déjà très impliqués dans la comédie.
Pitch classique pour forme atypique, ANGIE TRIBECA est une série policière suivant les tribulations d’une flic à fort caractère, confrontée à des intrigues très communes, en compagnie de son nouveau partenaire. Seulement voilà, son chef s’exprime continuellement en criant, le chien de l’escouade est également un officier comme un autre, et chaque dialogue ou action cache plusieurs degrés de compréhension, souvent ras de terre, livrant sketchs sur sketchs d’un ton absolument dramatique. Oui, on nage entre meurtres ou trafics de drogues, mais chaque élément est pensé pour faire rire.
Plus c’est c…, plus c’est bon, et ANGIE TRIBECA semble n’avoir aucune limite. A ce titre les comédiens sont confrontés à tout, et les rebondissements sont souvent sans aucune logiques, mais peu importe. Diffusée en marathon sur deux jours par sa chaîne américaine, ANGIE TRIBECA aura déjà une deuxième saison, et on s’en réjouit. Pour l’envie de ne plus vraiment réfléchir, pour celle de s’en amuser, et aussi (un peu, beaucoup) profiter de l’expérience d’un Steve Carell ici très pertinent en producteur.
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