Will Forte est sans doute moins connu ici qu’aux USA, où il a squatté les coulisses du SNL et de quelques autres comédies au cinéma. Mais on lui sent l’envie de trouver son truc à lui, entre le rôle titre de NEBRASKA (en compétition cannoise voici deux ans) et le lancement de sa sitcom à lui : THE LAST MAN ON EARTH.
Scénario simple : Phil Miller est le dernier homme sur Terre, et après avoir parcouru le territoire américain en quête d’autrui, le voilà revenu dans sa ville natale de Tucson. Dernier homme ? Pas si simple, car ses pancartes laissés le long de sa route vont quand même attirer quelques autres survivants, qui vont transformer la vie de Phil en paradis… ou enfer ? Egoïste, procrastinateur, peu soucieux de son hygiène, Phil va devoir réapprendre la vie en communauté.
Peu importe les raisons : THE LAST MAN ON EARTH ne s’attarde pas sur les causes de cette nouvelle ère post-apocalyptique. Tout semble encore debout, il n’y manque que les humains. Will Forte se focalise plus, et c’est l’essentiel, sur les rapports humains, le décalage avec « l’avant » et les nouvelles habitudes à prendre, moins sur la nécessité de survie. On joue avec les codes du genre, mais on suit finalement une sitcom classique, dans un cadre particulier. Si le ton employé fonctionne à plein, on a l’impression de tourner un peu en rond, et les derniers instants, sous forme de nouvelle proposition peut nous faire craindre pour la suite. Une saison 2 en forme de vraie avancée ou juste retour au point de départ pour Phil ?
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