The Office – Saison 5

Cinquième année pour The Office version US, et on retrouve avec toujours autant de plaisir nos chers employés de Dudder Mifflin, Scranton, Pennsylvania, aux Etats-Unis. De la vie en entreprise aux personnalités les plus irréelles (mais pas tant que ça) des héros, ça aura été 25 épisodes de grandes surprises pour les spectateurs.

Retour à la réalité. The Office a tenté de rebondir après une saison 4 un peu perturbée par la grève, et de redynamiser la série qui avait emprunté des chemins sinueux précédemment : scission des héros dans deux succursales de la série, etc.. Bref, la saison 5 avait pour mission de surprendre dans la continuité. Pas facile, et pourtant c’est amplement réussi avec des épisodes qui ont le mérite de nous présenter des situations les plus absurdes quelqu’elles soient. Les introductions à chaque épisode étaient particulièrement réussies (notamment pour Halloween). Michael (Steve Carrel) est revenu également au centre des intentions des scénaristes, qui ont pour le coup délaisser la romance Jim/Pam. Le directeur de la branche locale de Dundler Mifflin trouvait ainsi en début de saison son alter ego féminin, l’occasion de voir que ces facéties imprévisibles n’étaient pas totalement exceptionnelles. Une rencontre unique qui se voyait hélas stopper net par le départ de celle-ci, mutée ailleurs. Si cette décision semblait porter préjudice au rythme de départ, on s’est rendu compte lors du final que le personnage n’est pas totalement oublié : Holly n’est finalement pas trop loin, et on peut envisager l’an prochain avec appréhension concernant les dangers d’un tel duo (humoristiquement parlant).

La deuxième partie de saison aura concerné également Michael Scott, finalement renvoyé en assumant la responsabilité d’une erreur professionnelle, et démarrant sa propre entreprise de vente de papier avec Pam et Ryan. Une idée évidemment périlleuse en temps de crise économique, et également un peu absurde dans l’histoire mais qui donne l’occasion de très belles scènes avec Dwight (décidément un personnage toujours aussi extraordinaire, et qui perd peu en intensité au fil des saisons) dans un jeu d’espionnage industriel et de confrontations assez hilarant.

Dans tout cela, vous pouvez rajouter la fin de certaines histoires ayant trop durées (la liaison Dwight/Angela..), le retour du fils prodige drogué Ryan, le départ temporaire de Pam pour New York (histoire sympathique mais amplement inutile au final), et une fin de saison avec une bonne nouvelle pour Pam et Jim qui nous laissent penser de nouvelles problématiques pour la saison six.

C’est donc toujours un grand plaisir de retrouver The Office chaque semaine, et une crispation perpétuelle devant leurs attitudes et leurs aventures. Mais après tout on les aime pour ça! Tout en se rendant compte de l’improbable comportement des salariés de DM, on ne peut s’empêcher de penser que ça n’est jamais très loin de la réalité. On peut en rire.. ou en pleurer (de rire aussi).

4 / 5