Craignez les morts qui marchent ! C’est tout de suite moins impressionnant hein. Tout comme le fait de voir les premiers zombies fouler le sol de Los Angeles, lieu d’action de Fear The Walking Dead, la série dérivée qui sert de préquel à… The Walking Dead.
Un épisode pilote d’une heure pour entrer dans une famille recomposée, ou l’aîné (Nick) est un junkie qui fait un très mauvais bad trip : sa copine de shoot se met à dévorer les autres toxicos dans l’église qui leur sert de squat. Pas sympa. Nick s’enfuit (et c’est fou comme il court dans cet épisode), se fait renverser par une voiture, atterrit à l’hopital et ne croît pas qu’il a halluciné. Son beau-père (Travis) lui accorde le bénéfice du doute, et bien évidemment tout le monde va finir par comprendre qu’il se passe quelque chose… de très important.
Trois quarts d’heure de mise en place des personnages principaux (combien resteront jusqu’au bout ?), et un dernier quart pour l’action. C’est plutôt bien dosé, et si la série ne peut vraiment pas miser sur l’effet de surprise, elle muscle le côté « vie réelle de tous les jours » pour ancrer la menace dans le quotidien des spectateurs. Pas vraiment le choix : dès le départ, Fear The Walking Dead est un projet risqué. Le pilote est surtout porté par le personnage de Nick Clark (Frank Dillane) qui a la fâcheuse tendance à s’attirer la menace zombie, ce qui le rend presque comique.
Avis : ce n’est que le début et on sait déjà comment cela va se terminer. Combien d’épisodes faudra-t-il pour « boucler la boucle » et rejoindre la trame originelle de The Walking Dead ? La logique voudrait que cela aille vite, alors on va continuer à regarder.