Rarement on aura vu film intimiste et film catastrophe à ce point mêlés. Dans Melancholia, le dernier Lars Von Trier, chef-d’œuvre, monstre monumental, ironique, parfait, on ne reconnaît plus guère les genres. Dans une première partie, Justine (sublime Kirsten Dunst, prix d’interprétation à Cannes) traverse percluse de mélancolie la cérémonie luxueuse de son mariage, réglée […]