Défouloir des amateurs de science-fiction gore et des deux bestioles en particulier, Alien vs Predator (AVP, premier du nom) prêtait autant à sourire qu’il remplissait sa part du contrat. Comprenez par là que personne n’était dupe et savait pertinemment à quoi s’attendre, donc très peu de déception chez les connaisseurs.
En revanche, Alien vs Predator – Requiem (AVPR) réussit à baisser d’un cran le niveau déjà peu élevé de la saga. Un jeu d’acteur faible (je parle des humains), un scenario risible et ses répliques cultes (« Mais! Le gouvernement ne peut pas mentir !!« ), un déroulement prévisible et pourtant désagréablement surprenant car bâclé avec sa fin, sont malheureusement les éléments notables du film.
Il nous reste néanmoins nos créatures. Et même si l’hybride de cet opus (un croisement entre un alien et un predator) est artistiquement moins osé que celui d’Alien Resurrection (issu de Ripley), il ne réussit pas à s’inscrire dans les évolutions plausibles de la quadrilogie culte. Il est peut-être temps d’y revenir, à celle-là…
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