Black Swan

Ou comment Nina, étoile montante du New-York City Ballet, va tout donner pour tenir le rôle principal du Lac Des Cygnes. Un rôle complexe, tout en dualité, entre un côté fragile, innocent (cygne blanc), et un autre maléfique (cygne noir). Ce dernier côté va peu à peu ronger l’héroïne à mesure qu’elle tentera de l’incarner. Et c’est un film beau mais terriblement déprimant qui vous sera projeté, soyez prévenus.

Ou comment j’ai été déçu — mais pas surpris — par Black Swan, et Darren Aronofsky à nouveau.

Sans occulter la performance d’actrice de Natalie Portman qui incontestablement mérite d’être saluée, Black Swan possède aussi tous les éléments dérangeants qui ne m’y font pas adhérer. Les mêmes éléments m’ayant décidé à ne plus revoir Requiem For A Dream : la folie schizophrène, une certaine déchéance, un côté glauque, malsain, et l’abandon de tout espoir. En lui reconnaissant évidemment d’énormes qualités.

En retrouvant cela dans Black Swan — mais 10 ans après Requiem For A Dream — j’ai eu l’impression qu’Aronofsky refaisait le même coup. D’une manière délibérée je l’espère car cela montrerait sinon qu’il s’enferme dans son style. Mais ayant également vu The Fountain (l’un des films qui m’ont le plus ennuyé de toute ma vie), je crois devoir malheureusement en conclure que ce réalisateur n’est pas à mon goût. Tout comme l’univers du ballet, au passage. C’est dit.

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