Die Hard 4

Retour en Enfer

Généralement lorsque qu’un nouveau volet d’une saga sort après de nombreuses années, on flaire facilement le coup commercial et c’est la franchise qui en prend un sérieux (coup) car le film n’est pas à la hauteur de ses prédécesseurs. Die Hard 4 fait exception. Loin de plomber le rythme, il met au goût du jour l’intrigue en s’attaquant à l’intéressant sujet du chaos informatique, comme si l’on poursuivait la fin de Fight Club. Evidemment il s’agit de l’oeuvre de pirates du réseau, et les suspects potentiels doivent être interrogés. Parmi les flics chargés d’en récupérer un, il y a John McLane…

Bruce Willis encore dans un sale pétrin, car son pirate est menacé de mort et il va devoir le protéger tout en essayant de découvrir qui est à l’origine de la « liquidation » (nom donné à l’attaque informatique qui sème la terreur dans le film), sachant que tout cela va devenir une affaire personnelle, comme souvent avec John McLane.

On nous a fait tout un fromage sur le méchant du film qui est un acteur français, alors qu’il ne joue qu’un lieutenant (aux lignes de texte peu nombreuses) du vrai pirate; du chauvinisme déplacé. Mais cela n’atteint en rien la qualité de Die Hard 4, construit sur une action proche de la série 24 Heures Chrono, gage de succès pour un format grand écran (c’est plus dur pour une série).

4 / 5
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