Cannes 2015 / Quinzaine des Réalisateurs
A la production : Forest Whitaker, Pharrell Williams et Sean « P. Diddy » Combs, entre autres. Portrait d’une génération black dans un quartier de Californie, DOPE est un film bien encadré. On y suit trois jeunes passionnés de hip-hop, les geeks de leur lycée qui doivent choisir leur futur entre l’envie de partir ou dériver dans les petites combines locales. Sur fond de musique, évidemment.
DOPE n’est pas un film pessimiste. Ponctué de hip-hop (évidemment), le film est un moment de vie de trois lycéens qui apprennent à grandir. Entre la jolie fille à inviter au bal, un trafic de drogues où ils se retrouvent coincés, et leur passion pour la musique, la fin des années lycée ne sera pas tranquille. Inspiré par la musique des années 90, le film se veut joyeux mais engagé, positif et déterminé. On constate les difficultés sociales de la communauté, mais le sentiment de lutte est très présent.
Dans un contexte américain sensible, DOPE rappelle un état de fait critique, sans pour autant jouer les moralisateurs. On prend plaisir à suivre le jeune Malcolm et ses deux acolytes, leurs aventures et leurs rencontres. Histoire vivante, pleine de péripéties et de sourires pour mieux démontrer que la jeune génération black a des choses à dire. On en redemande.
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