Entourage

8 saisons et un film. La promesse que semble annoncer toutes les séries actuelles, celles qui rêvent du grand écran, semble tenir au corps d’ENTOURAGE. La série de Doug Ellin (fortement inspiré, au départ, par Mark Wahlberg) ne pouvait trouver meilleur final. Pour une série qui parle d’Hollywood, il aurait été idiot de faire autrement… et pourtant, était-ce bien utile ?

Après 8 ans de hauts et de bas, on avait quitté Vince (la star) et ses 3 potes, son agent favori et le reste de l’univers d’ENTOURAGE sur la pente ascendante. Finalement rien ne peut vraiment vous arriver dans l’artificielle Cité des Anges si vos potes vous entourent… On suit donc Vince réaliser son propre film, Ari Gold tempérer sa colère pour produire la chose, et les autres batifoler dans une forme de nouveau grand final pour la série. Un épisode longue durée qui offre une variation de la dernière saison passée sur HBO, voilà qui ravira les fans (pour un dernier coup d’oeil) et les néophytes (pour découvrir ce grand amalgame de luxe, bikinis et tequila).

C’est toute l’image d’ENTOURAGE qui marque l’écran ici, de manière ironique. Un film peu utile (encore moins que la série), un fantasme hollywoodien complètement artificiel étalé en grand sur la toile. Comme un dernier pied de nez à ce qu’ont racontées 8 saisons, mais peu importe : on revoit une dernière fois la galerie de personnages avec lesquels on aura vécu toutes ces années (sans compter le nombre hallucinant de guests et fidèles apparitions de divers épisodes – merci Gary Busey !), de leurs petites histoires aux grandes aventures.

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