M. Night Shyamalan est capable de trouver des pitchs scénaristiques captivants, de les conduire parfaitement, mais il a un gros problème : il n’est pas fichu de les conclure convenablement. Phénomènes (The Happening) rejoint la liste…
Mark Walhberg tente d’apercevoir un semblant de réponse… en vain.
Car voilà maintenant quelques films qui se trouvent entâchés de ce vilain défaut conclusif particulièrement frustrant. Car si on se laisse facilement et très agréablement porter par l’histoire, quand vient l’heure des explications, on se sent un peu abandonné. C’est bien dommage car Phénomènes (tout comme Le Village précédemment, par exemple) est servi par une excellente distribution (Mark Walhberg en tête), une réalisation en béton (vraiment, on suit l’histoire avec intérêt), mais donc un scenario complètement tronqué sur sa fin. Pourquoi les gens se mettent-ils à se suicider en masse ? On se contentera d’une tentative de réponse — écologique — servie par petites doses sans être convaincante ni même suffisante.
Il est temps pour Shyamalan de se mettre à bosser complètement. Il a la grande qualité de nous trouver des évènements originaux, ne reste plus pour lui qu’à les expliquer correctement.
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