Bim, la 36e édition du Festival International du Film d’Amiens est lancée. Il n’est pas question de revenir sur le programme, déjà listé dans un précédent article. Mais parlons plutôt de la cérémonie d’ouverture et du film d’ouverture. Impossible de parler du cocktail d’ouverture, puisqu’il fallait avoir une invitation pour aller dans ce renfoncement de l’étage du cinéma Gaumont d’Amiens. Même en indiquant l’horaire et la tenue du cocktail sur un papier donné aux accrédités, tous ne peuvent pas y entrer. Bref, ce n’est pas trop grave, on se vengera sur le cocktail d’ouverture des Arcs en Décembre.
Bref, a eu lieu ensuite une cérémonie d’ouverture assez sobre contrairement à quelques années auparavant. Plus de groupe musical pour créer l’ambiance avant le discours de début, plus de Maire qui déclare l’ouverture du Festival, les membres du jury ne sont pas même pas présents, et une Licorne d’Argent expédiée en cinq minutes (un petit discours de remerciement + deux extraits). Encore une fois, c’est le cinéaste Lam Lê qui a réveillé l’audience en exclamant son admiration pour des adolescents avec qui il a travaillé le mois passé, en vue du Festival. A part cela, présentation modeste du programme avec des extraits.
On a tout de même eu le droit à une surprise après la cérémonie et avant le film d’ouverture : un court-métrage très drôle de Bill Plympton. THE FACE est un sympathique film d’animation en un unique cadre (un personnage en plan rapproché) avec plusieurs distorsions et éclatement de sa tête pendant que l’on entend une musique en fond sonore. Un bijou d’humour burlesque et de cinéma d’animation. Enfin, FREAKS de Tod Browning est apparu devant les yeux émerveillés des spectateurs, pour ce long-métrage magnifique qui fait toujours plaisir à re-découvrir : surtout sur grand écran en copie restaurée. L’esthétique résonne encore aussi bien aujourd’hui, dans un monde devenu socialement étrange et monstrueux. Bon démarrage, plus qu’à être de mieux en mieux.
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