Je tente Fiston parce que (attention confession) j’aime beaucoup Franck Dubosc (Incognito est l’un de mes plaisirs coupables) et dans la bande annonce, il porte un col roulé ! Ça aurait dû être bon signe…
Depuis toujours, Alex est amoureux de Sandra Valenti, la plus belle fille du lycée. Mais ne réussissant pas à surpasser sa peur de l’approcher, il part à la rencontre d’Antoine Chamoine, le seul qui ait séduit Monica, la mère de Sandra, vingt ans auparavant.
Kev Adams dans un premier rôle, c’est une première. Il fait du Kev Adams. Si vous aimez SODA, vous ne serez pas déçu, si vous êtes indifférent à son humour, ça risque d’être plus compliqué. En effet, Franck Dubosc (qui aurait dû me séduire, ou du moins me faire rire) n’est pas au meilleur de sa forme, mais c’est de la faute de son personnage plus qu’à cause de son jeu (oui, oui, je tente d’être objective). Antoine n’est pas très étoffé et nous assomme de clichés sans le second degré dont sait faire preuve Eric Lavaine (l’homme derrière Incognito). Le duo masculin n’est pas pour autant mauvais, il manque simplement d’étincelles. Mais avec le casting féminin, c’est la catastrophe. Valérie Benguigui, qui se débrouillait très bien dans Le Prénom, est fausse. Nora Arnezeder n’est pas crédible une seconde en lycéenne.
Les vannes font un peu rire la salle, mais le récit se veut généreux. On essaie de miser sur la tendresse plus que sur le rire. Dommage, je venais voir Frank Dubosc pour me marrer. Mais, à ma grande surprise, la fin n’est pas du tout celle que j’avais imaginé. Il y a au moins cet étonnement.
Si comme moi, Frank Dubosc vous fait rire, Fiston n’est pas nécessaire. Le film n’est pas pour autant désagréable, je vous conseillerai plutôt de découvrir ou de revoir Incognito (je le précise au cas ce ne fut pas bien clair !).
1.5 / 5