Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1

Ce n’est pas sans appréhension que l’on a appris que l’adaptation ciné du dernier volet de la saga Harry Potter se ferait en deux parties. Chose rare et information personnelle : ce septième tome, je l’ai lu. Probablement poussé par le final alléchant du Prince de Sang-Mêlé.

Donc je me souvenais du contenu de l’histoire, je me souvenais à quel point les premiers chapitres m’ont paru lents. Ce que j’allais découvrir au cinéma, c’était que le film pouvait être plus lent encore. Et notamment une partie, celle du « camping » où nos trois héros (Harry, Ron et Hermione) s’abritent et se cachent dans une tente afin de faire le point sur la méthode à adopter concernant les horcruxes.

Le problème de cette adaptation Harry Potter et les Reliques de la Mort – Partie 1, aura donc été celui du choix. Un choix pas évident à faire : scinder le film en deux parties, car il est vrai que le livre est un pavé massif (le plus gros de tous). Ou bien l’on conservait un seul film (de trois heures minimum…) en faisant des coupes franches dans le récit et en s’exposant aux critiques des fans, ou bien l’on faisait cette scission (d’ailleurs, beaucoup plus rentable…) en prenant le risque d’avoir cette première partie un peu molle. Car je le sais, la seconde est nettement plus captivante / active. Cela n’excuse cependant pas ce passage obligé en demi-teinte, lui-même ayant aussi subi quelques « oublis » dans le récit.

Du côté des acteurs, on appréciera de trouver l’excellent Bill Nighy en ministre de la magie, ou bien le trublion Rhys Ifans en Xenophilius Lovegood, malheureusement sous-exploité (rappelez-vous de sa performance dans le clip d’Oasis, The Importance of Being Idle). Les deux acteurs se retrouvent à nouveau, après Good Morning England (tiens, j’avais aussi mis le clip dans cette critique).

Promis la critique de la seconde partie sera meilleure, c’est évident.

3.5 / 5