Continuons dans la grande lignée des comédies françaises vite produite – vite distribuée. IL ETAIT UNE FOIS UNE FOIS n’est pas un conte de fées, plutôt une histoire belge lorgnant sur le vaudeville de bas étage. Une histoire à faux suspense censée surfer sur la belgitude la plus totale. Sauf que lorsque c’est la France qui tente de l’imiter, ça fonctionne beaucoup moins bien que les originaux…
Soyons fous, expliquons. IL ETAIT UNE FOIS UNE FOIS n’a rien d’un conte pour enfants, au contraire. Un très sérieux maître d’hôtel en recherche de poste se retrouve embarqué dans une magouille à trois belges pour voler un objet précieux dans un établissement de luxe. Fausse pitrerie et travers de belge (la bière, le langage fort, ce que vous voulez..), voilà une bande de bras cassés se promenant du côté du Louvre. Pas franchement mal foutu, le film se classe illico dans la catégorie de ces comédies pré-formatées pour la case prime time (avec casting de comédiens TV ou ici belges de circonstances), même si pour le coup on n’aurait pas grand chose à lui reprocher si ce n’est un manque de suspense et de prise de risque.
Voilà donc notre Demaison national qui passe sans s’arrêter. Une prestation minimum qui ne le déshonore pas mais ne parvient pas à dégager une quelconque originalité au projet. Ça semble être à la mode.
2 / 5