Le Jour d’après

A l’occasion de la diffusion du film Le Jour d’Après, retrouvez les différents avis d’Onlike sur cette superproduction de Roland Emmerich qui a été critiquée pas moins de quatre fois lors de sa sortie en mai 2004! Attention aux révélations (spoilers) sur le film.

Le Jour d’Après *** (critique de Goldmember)

Je m’attendais à pire franchement. Quand on fait entre ID4 et Godzilla, des films où le patriotisme américain est comment dire… mis en avant!!! Bref je pensais voir une grosse prod ricaine, et j’ai eu un doute dès le premier plan qui est le drapeau américain.

Et il est vrai que c’est un grosse prod mais Roland à changé apparemment. Par exemple le président des States meurt, le panneau Hollywood est rasé ou alors le drapeau étoilé est gelé sur place. Des petites choses comme ça qui font qu’on sourit un peu et qu’on se dit qu’enfin ils ne maitrisent pas tout.
Le film en lui même est pour moi un pur divertissement, c’est le genre de film à ne voir qu’en salle malheureusement. La location sera ridicule pour le voir.
En effet les tornades qui dévastent les USA sont…y a pas de mots. Moi j’avais la bouche ouverte devant, tout comme le raz de marée et autres tempêtes.
Le seul hic pour moi c’est le fil de l’histoire, à savoir un gars qui traverse une partie des Etats-Unis pour aller chercher son fils et puis l’histoire de l’enfant leucémique que l’on suit tout du long et qui n’apporte rien au récit.

Alors un bon divertissement qui en met vraiment plein la vue mais avec une histoire moyenne.


Le Jour d’Après (critique de Kynerion)

C’est gros, c’est gros, c’est….. GROTESQUE. Voilà une bonne daube comme ça faisait longtemps que je ne m’en étais pas payée une plein tarif. A la fin du film, voyant ma tête, on me dit : « Mais à quoi tu t’attendais? » Je réponds : « A un scenario. » Tout simplement.

Roland Emmerich a eu deux cadeaux à Noël : d’abord l’un de ces nouveaux logiciels d’effets spéciaux qui permettent de générer et dupliquer des éléments par milliards, et ensuite le livre « La météo pour les nuls ».
De là, il a décidé de faire un film. Comprenez : Independence Day a un scenario, Stargate a un scenario, Godzilla a un scenario. Le Jour d’Après, c’est rien. Le script tient sur un ticket de morpion (perdant), Dennis Quaid n’est pas du tout crédible en héros, Emmerich a pondu ça et là des semblants d’histoire : le fils piégé à Manhattan (avec la fille qu’il aime), et la femme coincée avec un gamin gravement malade. Vous oublierez bien vite Bilbo, pardon je veux dire Ian Holm, en scientifique bloqué en Ecosse, car on n’a plus de nouvelles de lui à la fin du film.
Et bien entendu le papa va venir chercher son enfant, qui aura survécu. Vous saupoudrez de faux pics à l’encontre des USA (le drapeau étoilé gelé sur place, c’est que dalle. Par contre, les ricains coincés à la frontière mexicaine, c’est plus marrant).

Je m’excuse pour ceux qui vont et qui aiment ce film, moi j’ai un minimum syndical quand je vais au ciné, c’est la présence d’un scenario, y compris pour me divertir par le côté spectaculaire de la chose. Néanmoins Goldmember a raison : quite à voir Le Jour d’Après, il faut le voir dans une salle de ciné, sinon c’est pas la peine.


The Day After Tomorrow *** (critique de Mg)

‘Scusez, le titre français me plait pas. Donc une histoire autour du climat qui se détraque. ça nous change des ETs et autres Bêbêtes bizarre de Roland Emmerich, maitre es grand spectacle (Stargate, ID4, Godzilla, The Patriot…). Sauf qu’ici la menace n’a pas de visage, n’est pas gluante, mais tout simplement notre bonne vieille Terre, dont la rancoeur n’a d’égal que le spectaculaire. Car Emmerich, c’est une débauche d’effets spéciaux, dans les moindres détails, des tempêtes du siècle aux animaux présents dans le film. A coté, Troy peut aller se rhabiller. Alors oui, c’est du gros calibre, ça en devient presque risible. Mais c’est un film spectaculaire, pas une réflexion approfondie sur le dérèglement climatique. Donc on assiste tout simplement à trois cyclones qui envahissent le globe, des personnes par milliers prises au piège, les States réduis à néant.
D’ailleurs c’est drôle. Drôle de se moquer (un peu pas beaucoup mais quand même) des Etats-Unis ultra dominants en ce moment pour ne pas dire totalement unilatéraux . Drôle de voir un cinéaste évoluer depuis ID4 et passer du patriotisme turbulent à un léger cynisme sympathique. Drôle de voir notre civilisation au final bien peu de chose si les évènements se déchainaient. Drôle de comprendre que la menace météo multipliée dans le film pourrait être en partie réalité dans quelques années .

The Day After Tomorrow reste un gros film hollywoodien, mais sans tomber dans les travers des pièges à pop corns. Avec un réalisateur solide, des acteurs sobres (issus en partie de ciné indépendant pour ne rien gacher : gyllenhaal, emmy rossum…), on fait un film sympa. Mais à hésiter entre l’action franche, et une petite réflexion sur notre mode de vie, Emmerich perd un peu en intensité pour finir comme toujours sur un final trop hollywoodien. N’est pas Verhoeven qui veut.


The Day After Tomorrow (critique de Bibidi)

Moi aussi le titre français ne me plaît pas beaucoup. Eh oui devant la pauvreté du programme télé dimanche soir, un petit ciné s’imposait et quel spectacle.
En accord avec mes collègues, c’est un film qu’il faut aller voir au cinéma sinon c’est pas la peine.
Que dire de plus, les effets spéciaux sont époustouflants c’est justement pour ça que j’ai été voir ce film, je me doutais déjà que le scénario serait inexistant vu le sujet du film et le réalisateur Emmerich qui nous a déjà habitué à 2 grands sentiments: le drame de la fin du monde et l’émotion à travers quelques personnages clés. Sans oublier un patriotisme grandissant et quelques notes d’humour distillées par-ci par-là.
Eh oui ce sont les USA qui sont encore concernés dans ce film bien que le phénomène atteint la planète entière, l’Europe et l’asie dont le Japon qui pourrait prendre un apéro géant avec les glaçons qu’ils ont…
Donc les effets spéciaux oui, l’histoire non. Le début est formidable avec les ouragans et le raz de marée mais dès que les phénomènes climatiques cessent, on tombe dans une histoire banale à la sauce US, l’amour, l’amitié, le courage, l’esprit de sacrifice, la bannière étoilée même la rédemption du vice-président à la fin sonne faux.
Un film à regarder une fois donc mais aller au ciné avec un pull car il donne froid…


Voilà; et en fait avec le recul j’ai déjà revu une fois ce film, je l’aime de plus en plus malgré ma propre critique négative. N’oubliez pas d’avoir une pensée pour nous quand vous verrez la scène avec les loups (en image de synthèse d’une qualité médiocre), c’est assez catastrophique, visuellement parlant.

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