Récompensé du Grand Prix au dernier festival Cabourg, L’EVEIL D’EDOARDO est un énième film sur les adolescents et leur sexualité, mais avec toute la fraîcheur italienne qu’il faut pour ne pas en faire une simple répétition.
C’est l’été près de Pise, sur la côte. Edo est un adolescent comme un autre, traînant avec son pote, intrigué par les filles. Timide par nature, mais aussi par inexpérience, il ne sait trop vers qui aller, son amie d’enfance et vraie amour, ou la jeune fille croisée sur la plage. Dans tout ça, l’ensemble de son entourage semble lui rappeler l’urgence de coucher rapidement… Le poussant à tenter d’accélérer (plus ou moins étrangement) les choses.
Non sans humour, L’EVEIL D’EDOARDO promène ce grand adolescent dans une ambiance estivale à l’italienne, pas si loin d’un Jay Baruchel et ses mésaventures auprès de la gente féminine. A l’avant-guard des jeunes réalisateurs italiens, Duccio Chiarini n’hésite pas à assumer ses influences du cinéma américain, imprimant son récit d’un rythme lancinant (estival) et d’instants pop millimétré pour relancer le tout. Au final on se prend d’affection pour l’éveil du héros, filmé avec toute la tendresse nécessaire.
3.5 / 5