Papa Neeson remet ça. Alors que le premier volet de TAKEN lui avait redonné un bon coup de boost côté gros cinoche (et permettant à Luc Besson de se faire un joli box office aux USA), Liam Neeson remet le couvert pour un deuxième volume relativement sans surprises. Ça cogne dur, et si l’attirail de l’agent secret en vacances familiales commence à s’étioler un peu, le film perd étrangement de son intérêt dans un final à la tension réduite à néant.
Faisons simple : débarqué à Istanbul pour business, rapidement rejoint par son ex-femme et sa fille, notre Liam Neeson national (scénario et production toujours Besson) se voit enlever… par le même gang que dans le premier film, souhaitant se venger des nombreux morts du premier opus. Pourquoi pas, après tout on pense rarement aux familles des hommes de main (excepté dans AUSTIN POWERS). Et voilà Liam d’user de ses talents pour se (res)sortir du merd*** turc. Le reste est convenu mais efficace, course poursuite millimétrée en plein Istanbul où Megaton, en bon yes-man de l’écurie Besson fait bouger sa caméra de façon musclée (un peu trop à certains moments). Le public en aura pour son comptant.
Non, réellement ce qui pêche dans TAKEN 2, c’est la fin du film qui arrive aux deux tiers. Alors qu’il met sa fille à l’abri, Liam ne peut s’empêcher des séquences bonus, où il déambule dans Istanbul pour éliminer les derniers restes de l’organisation qui lui en veut (dont un guest français, un Alain Figlarz tout juste échappé de BRAQUO). Étrange moment où on a l’impression d’avoir déjà terminé le film mais on nous ressert quelques morceaux moins bien construits. Sorte de conclusion longue et inutile, qui enlève toute saveur au reste. On nous prévient, ces nouveaux morts pourraient déclencher un potentiel 3e opus. Ce qui pourrait être désastreux pour TAKEN, après un premier opus sympathique et un deuxième très limité.
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