Voici donc Underworld 4, constituant le quatrième volet de ce qui a toujours été annoncé comme… une trilogie, dès la sortie du premier film en 2003. Et oui que voulez-vous, la saga Underworld a toujours été rentable, ce qui a de quoi susciter des motivations.
Après avoir voyagé dans le passé avec le troisième volet, nous voici de retour dans le présent, et par conséquent nous retrouvons Selene, l’héroïne incarnée par Kate Beckinsale. L’action se passe douze ans après Underworld 2. Les humains ayant découvert l’existence des vampires et des lycans, ils se sont mis à les exterminer jusqu’à extinction (braves humains). Selene se réveille d’un coma artificiel dans le complexe scientifique Antigen, et va découvrir que les vampires et les lycans sont loin d’avoir disparu.
Histoires de familles
Mieux que ça : Selene va rencontrer Eve, une adolescente qui se révèle être sa fille. Eve est une hybride (comme son père, Michael, introuvable) et intéresse particulièrement… tout le monde en fait.
Lors de son évasion, Selene et Eve sont aidées par David (vampire) qui les ramène dans son groupe, qui est dirigé par son père.
De l’autre côté, nous avons Antigen qui est loin d’être une entreprise sympathique, et l’on découvre que le docteur Jacob Lane a mené des expériences, notamment sur son propre fils, Quint, transformant ce dernier en lycan des plus puissants.
Les lycans c’est maintenant
Et oui, dans Underworld : Nouvelle Ere, les lycans sont les méchants. C’est vrai qu’ils sont moches, mais pas idiots : ils s’étaient retranchés dans les égouts et autres souterrains urbains pour mieux se réorganiser et attaquer. Leur heure a sonné, ils sont de retour et plutôt agressifs, mais on ne saura pas vraiment les détails de leur dessein.
Et c’est finalement toujours la même chose avec Underworld, on passe assez rapidement à la réalisation d’un épisode de série plutôt qu’un vrai film. C’est distrayant, simple et simpliste, et ça ne décollera jamais.
3 / 5