Retour à Solidays pour une édition 2011 qui marque les 13 ans de la manifestation contre le SIDA (ou plutôt pour la lutte contre, si vous suivez..), et a acquis depuis ses débuts une étiquette de rendez vous indispensable pour les festivaliers hexagonaux. Plus de 160 000 personnes étaient venus l’an passé, et les raisons ne manquaient pas de revenir se dorer la pilule à Longchamp pour écouter Yael Naim, Moby, IAM ou bien d’autres.



A défaut d’avoir pu obtenir un planning au préalable (pas d’appli’ mobile, site en flash.. les possesseurs d’iPhone en seront pour leurs frais, et feront comme tout le monde, s’organiser uniquement en arrivant sur place, sans connaître les horaires autrement que dans le programme papier – mauvais point), on ratera aisément les débuts du festival, lancé en cette fin de semaine dès 17h (bon, là j’aurais pu choper un RTT..) avec quelques jolis noms, dont les Klaxons ou les Cold War Kids, noms solides du rock actuel dont les sets semblaient sympathiques. Le temps d’une file d’attente, pas trop longue (45 minutes), et nous voilà dans le grand bain des Solidays.



Le vendredi soir, on s’échauffe, et c’est donc naturellement en se promenant entre les différentes attractions, stands, et en s’inquiétant du repas qu’on assistera au début sur scène de Stupeflip, très attendu et qui auront chauffés la place pour le weekend. L’éclectisme veut qu’ensuite on aura écouter de loin un Aaron plutôt sympathique, sorte de Chris Martin du pauvre avec plus de ressources (actuellement) pour étonner, à défaut d’enflammer la place (le tube Lily étant évidemment dans tous les coeurs). Mais la tête d’affiche de la soirée, c’était évidemment Alpha Blondy, le reggae man ivoirien confirmant que ce style de musique rassemble tous les festivaliers au pied des scènes pour une heure de danse festive. Si le reste de la soirée se découpait entre set électro et rock alternatif, on aura quand même largement apprécié la prestation du groupe Hocus Pocus, habitué des lieux et venu remplacer in extremis un Pete Doherty qui doit décorer sa cellule en ce moment. Un rapide coup d’oeil aux jeunes survoltés (mais trop brouillons) de The Go Team, et on ressort de cette première journée avec les oreilles en sang, les pieds qui s’échauffent et enfin le programme dans les mains.



Au passage, consciencieux (à nos âges) de rejoindre le dernier métro, on n’aura de cesse de remercier la RATP d’afficher les derniers métros avant de les annuler. De quoi mécontenter des usagers se voyant rentrer doucement chez eux, et obligés de trouver des solutions bis… Mais c’est là un autre débat. A demain!