Grandeur et décadence pour Kenny Powers que l’on retrouve en pleine forme. Après les saisons d’errance, le voilà revenu au meilleur de sa forme.
Réengager en ligue américaine, et désormais père, Kenny ne se responsabilise pas pour autant, et c’est reparti pour une année de folie, d’erreurs, d’egos surdimensionnés et d’abus en tous genres. Le Powers des origine ne change pas, et Danny McBride semble s’amuser. La série lâche le frein à main, verse dans le vulgaire et le répétitif, mais peu importe. A coups de scènes mythiques, où le héros ira bien au-delà des limites du bien pensant (charmante réflexion sur la plage sur le drapeau sudiste…). Si des éclairs de sentiments ou d’intelligence apparaissent de temps en temps, ne vous y trompez pas : les bêtises de Kenny Powers, lui seul les assume, et sa maladresse est tout aussi légendaire que son éloquence.
Avec une saison renforcée par des guests luxueux (le retour de Will Ferrell, Jason Sudeikis temporairement…), la saison 3 de Kenny Powers déroule au maximum pour offrir les dernières gouttes du nectar Powers. C’est gras, presque dégoûtant mais c’est dans cette zone sombre de l’humour ultime que la grâce apparaît. Avé Kenny, tu nous manqueras.
Update : HBO a annoncé, in extremis, une quatrième saison pour notre bon samaritain du baseball. Reste à voir comment ils vont négocier tout cela.. mais c’est plutôt une bonne nouvelle !
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