Heroes – saison 3

Au bout d’un moment, il faut savoir faire avancer une série. Et sans être macabre, il faut savoir faire mourir les personnages. C’est le gros défaut de Heroes qui perdure pour cette saison 3 en 13 épisodes inégaux mais qui avancent tous à tout petits pas.

Heroes ou Villains, on reste simples.

Heroes ou Villains, on reste simples.

Trame principale (sil’on peut dire) de cette saison, la convoitise des pouvoirs. Grâce à une formule, il est désormais possible de les synthétiser. Les camps se forment : ceux qui veulent les démocratiser et en donner à un maximum de gens, ceux qui veulent conserver tout cela sous le sceau du secret. Le grand méchant nous apparaît sous les traits d’Arthur Petrelli, le père de Nathan et Peter donc, qui était supposé mort. Et qui le deviendra réellement, en fait, parce que la série est beaucoup plus encline à tuer des personnages qui viennent d’arriver plutôt que ceux qui sont là depuis le début. De peur de froisser les fans qui restent, peut-être.

Pour résumer Heroes saison 3, disons-le simplement, on voit la même recette que précédemment : vous prenez tous les personnages, vous les mélangez (les personnages ET leurs pouvoirs) et vous regardez les groupes qui se forment (et qui s’affrontent). Les premières minutes de la saison 4 nous le confirment : encore de nouvelles alliances (Mohiden et Tracy ???), encore de nouveaux pouvoirs. Encore et encore… lentement, nous glissons vers la fin de Heroes. Tout du moins son désintérêt total.