Penny Dreadful – Saison 1

C’est reparti pour une histoire de vampires : c’est la première idée qu’on se fait à la vue du pilote de PENNY DREADFUL, série Showtime disponible chez nous via Netflix (tiens, tout à fait légalement). Et on aura bien raison : dans une mode qui dure, les suceurs de sang n’en démordent pas. De TRUE BLOOD à THE STRAIN, ils occupent l’espace.

Alors, quoi de nouveau ici ? Tout et rien. PENNY DREADFUL recentre plutôt la question. En revenant à un contexte connu ; Londres, 1891. Lorgnant quelque peu sur le concept de la LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES d’Alan Moore (et Kevin O’Neill), la série raconte les destins croisés d’un groupe d’individus qui vont s’unir pour retrouver la fille de l’un d’entre eux, enlevés par les vampires. Sauf que ce groupe va rapidement se composer de personnages tous plus ou moins reconnaissables : le docteur Frankenstein (encore jeune), un comte chasseur revenu d’Afrique, Dorian Gray, un jeune homme avec son mystère… et une jeune femme aux pouvoirs la connectant avec l’au-delà. Une Eva Green toute puissante qui livre ici tout autant que dans ses apparitions cinématographiques, mais fait preuve d’une belle énergie tout au long de la saison.

PENNY DREADFUL, tirant son nom d’un genre littéraire composé de petites histoires à faire peur, prend son temps mais s’impose sur la durée. Après plusieurs épisodes à installer l’atmosphère, l’histoire déroule pour livrer son quota de scènes chocs et d’affrontements. Au final, c’est bien le cadre qui réjouit, une ambiance victorienne poussiéreuse à souhait, sombre et propice à tous les drames. Gothique quand elle le souhaite, la série ménage ses effets mais va de l’avant. Et heureusement, une saison 2 est d’ores et déjà commandé, histoire de ne pas rester sur notre soif.

3.5 / 5
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