4 films de banlieue si tu as aimé Gone Girl

Maintenant que GONE GIRL est en salles, nous pouvons partager notre enthousiasme avec vous. Et de cette relecture très « suburbs » du rêve américain par Fincher, on vous sort quelques films pour continuer dans cette veine.

LES NOCES REBELLES (& AWAY WE GO)

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Il y avait quelqu’un qui s’était essayé au film de banlieue : Sam Mendès. Sortant coup sur coup (2008 et 2009) deux films autour du couple à l’américaine, il proposait une évasion (AWAY WE GO), et un film centré sur la vie de banlieue. Ou quand un couple (DiCaprio versus Winslet) se déchiraient sur fond d’années 50, introduction version longue à ce qu’allait décrypter dans le même genre MAD MEN sur 7 saisons. LES NOCES REBELLES conserve ce côté fatidique du quotidien qui vient casser le couple. Fincher ressort cela avec plus de précision et de modernisme.

AMERICAN BEAUTY

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Ici, c’est Kevin Spacey (tout le monde fait le lien avec David Fincher ? Oui ?) qui s’évade à travers ses fantasmes de quarantenaire mal à l’aise, entre herbes et jeunes filles. Pas de disparition inquiétante mais une banlieue passée au vitriol qui dégomme l’establishment local… Version gentiment trash du rêve à l’américaine.

AMERICAN NIGHTMARE

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Dans un tout autre registre, on défonce (littéralement) les murs pour jouer le survival à la Carpenter autour des maisons du quartier. Quand un couvre feu annuel permet à tout le monde de buter son prochain, c’est DESPERATE HOUSEWIVES avec des flingues. Evidemment, chez Fincher c’est beaucoup plus subtil mais l’image traditionnelle en prend aussi pour son grade.

THE VIRGIN SUICIDES

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Un classique de la déprime cinématographique, qui a marqué plusieurs générations, et on n’a jamais réussi à reproduire cette sensation. Pour les secrets, les journaux intimes, la pression familiale… La beauté blafarde de Kirsten Dunst préfigurait la figure angélique de Rosamund Pike en 2014, version adulte et mature de ce gang de jeunes filles qui manipulent leur monde.