Absolutely Anything

Combo parfait pour le retour de Terry Jones derrière la caméra : une histoire absurdement joyeuse, ses vieux potes des Monty Python pour faire les voix de quelques personnages, Simon Pegg en rôle principal et un Robin Williams pour incarner un chien. Depuis ce dernier nous a (très) tristement quitté, et le film a mis quelques mois à faire son chemin vers les salles. Et le résultat, très mitigé, se laisse voir avec sympathie mais sans grande surprise.

Ecrivain sans succès, Neil est professeur, et subit son quotidien sans grand enthousiasme. Jusqu’au moment où un conseil extraterrestre, avant de détruire la Terre, décide de confier un pouvoir infini à un humain pour tester sa capacité à faire le bien… ou le mal. Comédie loufoque, ABSOLUTELY ANYTHING est un dérivé de l’esprit des Monty Pythons, dans une fable moderne, fantastique, qui ne s’embarrasse pas d’un réalisme pointu. Le pouvoir confié au héros se révèle cabotin, agissant avec un 2e degré inattendu. Là où Neil souhaite quelque chose, il y aura forcément un effet inattendu, qu’il s’agisse de donner la parole à son chien, séduire sa voisine ou modifier son environnement professionnel.

Il y a évidemment beaucoup de fantasmes dans ABSOLUTELY ANYTHING. Beaucoup de choses pas très abouties non plus ; si on sourit des nombreuses mésaventures du héros, l’ensemble se révèle rapidement répétitif et sans grandes ambitions. Ne jouant pas à fond la carte du film de science-fiction, le film de Terry Jones lorgne du côté d’un H2G2 ou UN DERNIER PUB AVANT LA FIN DU MONDE, sans avoir l’efficacité du deuxième ou le foisonnement d’idées du premier. On termine finalement sur une comédie un poil romantique, avec quelques effets visuels sympathiques, mais rien qui ne sera réellement inoubliable.

2.5 / 5