Die Hard : belle journée pour mourir

Faut il s’abstenir de faire suite sur suite ? Oui, dans certains cas. Oui car John Moore. Le responsable (condamné unanimement) du VOL DU PHENIX ou MAX PAYNE ne se refait pas, et livre un film d’action usé à la corde, multipliant les plans d’envergure et les cascades musclées sans rien livrer derrière. Et en collant l’étiquette DIE HARD par-dessus, forcément on est sévère.

John McClane se dirige vers Moscou pour assister au procès de son fils, accusé de meurtre, sans savoir qu’évidemment ce dernier est bien innocent (enfin presque), et agent de la CIA à la poursuite d’un grand méchant. L’excuse pour une course poursuite géante à Moscou puis à Tchernobyl (a priori les deux seules villes connues des américains, donc), à grand renfort de véhicules militaires et de fusillades à gogos. Ne le nions pas, de ce point de vue là nous sommes servis et certaines scènes restent relativement spectaculaires pour assurer le minimum vital.

Non, c’est définitivement le reste qui pêche. John Moore ne semble pas capable de s’adapter à son sujet, l’ensemble faisant appel à de nombreuses choses déjà vues dans ses propres films, et la plus grossière erreur semble d’avoir voulu utiliser la dénomination DIE HARD pour faire suivre le public. Loin de l’esprit d’origine, et alors que le 4e épisode semblait déjà être un premier pas dans la mauvaise direction, ce 5e film confirme l’idée d’une utilisation crapuleuse du héros McClane. Voilà donc une saga morte et enterrée dans l’idée, qui malheureusement va continuer pour mieux satisfaire les producteurs…

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