Le Dernier rempart

Le Dernier rempart marque deux évènements à Hollywood : le retour d’Arnold Shwarzenegger au cinéma dans un rôle principal après près de 10 ans d’absence (occupé à la vie politique américaine) et l’arrivée de Kim Jee-woon, réalisateur coréen des jouissifs J’ai rencontré le diable et Le Bon, La Brute et Le Cinglé, dans le cinéma américain, s’il est le premier à présenter son film américain dans les salles françaises, il ne sera pas le dernier (Park Chan-wook a tourné Stoker avec Nicole Kidman).

Dans une petite ville du Nouveau Mexique, le shérif Owens est en congé mais reste attentif à tout ce qui s’y trame. Le même jour à Las Vegas, Gabriel Ortiz, un baron de la drogue en route vers le couloir de la mort échappe aux mains du FBI lors de ce qui aurait dû être un simple transfert. Un ouragan venant de Las Vegas pourrait bien perturber la journée du sherif Owens. Mais il est toujours sur le qui-vive.

Le retour de Shwarzenegger dans un rôle principal est assez décevant au début du film. Il joue mal et on le sent vieux. Heureusement qu’il garde une bonne dose d’auto-dérision (qu’on lui avait découvert dans les années 80 avec Jumeaux ou Un flic à la maternelle) avec quelques bonnes répliques. Peter Stormare, Luis Gusman et Johnny Knoxville (Jackass) participent aussi à cette tournure complètement barrée que prend le film en son milieu. Après un long démarrage, le réalisateur coréen montre enfin sa patte. On l’avait connu déjanté dans Le Bon, La Brute et Le Cinglé, il réitère ici avec une bonne dose de violence à mourir de rire.

Malgré une première partie longue et peu intéressante, le film pourrait bien devenir culte. Il s’avère finalement drôle et suffisamment loufoque pour rester dans la mémoire des fans de Shwarzie, nostalgiques de son âge d’or et des inconditionnels de Kim Jee-woon.

3 / 5
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