Dans notre séance « ciné-dimanche » attention, voici du lourd : Ong-Bak.
Un synopsis de malade qui tient en quatre lignes sur Allociné (voire moins ici) :
Nong Pradu, un village paisible niché dans une vallée boisée de Thaïlande, est en deuil après le vol de son Bouddha sacré : Ong-Bak. Ting, entraîné secrètement au Muay Thai, art ancien de boxe thaï, se désigne pour aller le récupérer dans la fournaise de Bangkok.
Et c’est parti pour le show. Une succession de scènes de combats et de poursuites, de combats en poursuivant, de poursuites en combattant. Oui c’est distribué par Europa Corp donc on voit un peu à quoi s’attendre. L’avantage étant que dans le Muay Thai, il y a tellement de coups différents que l’on évite une trop grande lassitude. Mais le gros inconvénient de la réalisation, c’est l’utilisation (grotesque) de ralentis des coups les plus spectaculaires qui fait franchement dériver dans le n’importe quoi (tout sauf du cinéma) et donne plutôt l’impression de regarder un médiocre DVD pour fans de kung-fu acheté chez un marchand de journaux.
De toute façon autant le résumer ainsi : Ong-Bak ce n’est pas du grand cinéma.