Vice n’est pas seulement la transformation physique de Christian Bale. C’est aussi la réalisation particulière d’Adam McKay. La narration de Jesse Plemons. L’effrayante manipulation des consciences pour entrer dans une guerre aux minces justifications. Et pour finir, le monde sans pitié de la politique américaine, un jeu de mieux en mieux maîtrisé par Dick Cheney au fil des années.
On ne saura peut-être jamais comment démêler le vrai du faux, entre les récits journalistiques et cinématographiques. Vice ne se veut clairement pas une enquête ou une biographie. C’est un film à message politique. C’est un divertissement qui veut faire réfléchir. En ce sens, l’objectif est atteint. On en ressort avec des questionnements et un certain dégoût, comme si Adam McKay, en voulant montrer la manipulation, réussissait lui aussi à manipuler le spectateur, en quelque sorte.
À moins que ce ne soit le critique de film, en parlant de Vice de la façon dont McKay le souhaite, qui manipule le lecteur de cet article. Qui sait… ?
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