Souvenirs de la 6e édition du festival Cabourg mon amour

Cabourg mon amour, sous le soleil exactement… le mois de juin 2018 s’achevait sur un doux week-end à Cabourg pour le festival qui porte le nom de cette station balnéaire très convoitée. Entre ciel et mer, sur la plage de Cabourg, il y avait deux scènes auprès desquelles se sont dandinées près de 10 000 personnes. A même le sable, bercés par le bruit des vagues et une bise iodée, les festivaliers ont pu profiter d’une programmation harmonieuse et chaleureuse avec de nombreuses ‘jeunes pousses’ de la chanson française. Tout était réuni pour que cette 6ème édition soit un succès : un cadre idyllique, une météo au beau fixe, un accueil et des services soignés. On aurait pu craindre que le public majoritairement parisien imprègne les lieux d’un « parisianisme » appuyé ou d’un côté BCBG ostentatoire, mais il n’en fut rien. Beaucoup sont venus passer 3 jours en Normandie pour se rafraichir l’esprit et les oreilles. Dans cette quête de nouveauté on pouvait attraper des bribes de pop, d’électro ambiante, de r’n’b, un peu de rap et de rock aussi. On a pu croiser le chemin de jeunes gens (bien plus jeunes que nous!) dégoulinant de charisme et de talent déjà à leur jeune âge. Il faut simplement dire merci à ces artistes, merci pour les kilomètres parcourus jusqu’aux côtes normandes, merci pour les concerts au zénith et au soleil couchant. Merci Angèle d’avoir apporté fraicheur, jeunesse et folie avec toi. et tes pas de danse, et ton selfie coeur et cette nouvelle chanson qui n’a que deux semaines et que tu interprètes seule en scène et dans laquelle tu t’étonnes de ce que « tout est devenu fou, complètement fou ». Le succès porte ton nom, tu es pop et populaire. Beaucoup se sont déplacés pour toi, ils t’attendent même à l’avance. C’est pareil pour Juliette Armanet le dimanche. On pourrait presque dire qu’elle fait « parking comble » (en rapport avec la situation de la scène principale). Lewis OfMan nous berce de ses chansons d’amour qui nous rappellent toutes ce quelqu’un qui nous manque mais que l’on oublie le temps d’un pas de danse les pieds s’enfonçant dans le sable. Et ce n’est pas grave de recommencer 3 fois son duo avec sa belle, Milena, c’est le chill on se détend, on sourit. Et puis Clara Luciani, cette fleur qui chante les beautés simples et sauvages. Elle insuffle le courage et l’espoir, respire une féminité simple et assumée. Et tous les autres dont l’énergie est communicative et que l’on découvre sur scène tous pour la première fois : SuperParka, Pépite, L’Impératrice, Myd, Alice et Moi… l’air marin leur réussit bien.

Crédis photos Simon Gosselin et Randolph Lungela. Toute la galerie ici.