Ce n’est pas la première fois que je vous parle ici d’Anathema : Je vous en ai parlé lors de la sortie d’ A Sort Of Homecoming, mais aussi lors de l’annonce de la sortie de The Optimist. C’est cet album dont je vous fais la review aujourd’hui, comme promis.
Ce qui est sur, c’est que l’ambiance Anathema est là, envoûtante dès le premier titre « musical » (l’album étant ponctué de sons et autres ambiances musicales très « rock progressif » d’antan). On reconnaît le groupe aux premières notes, la continuité avec l’album précédent Distant Satellites, mais aussi le retour aux sources, avec une sonorité qui peut faire penser à « Judgement », un album du groupe datant de 1999, à l’époque où le groupe était vraiment plus typée rock.
La voix de Lee Douglas, envoûtante sur Endless Ways nous emporte avec elle dans ce titre enivrant : sans doute, le titre le plus pertinent de l’album.
Le titre suivant éponyme The Optmist fait lui aussi partie des titres à retenir sur cet album, porté majoritairement par la voix de Cavanaugh, avec une forte omniprésence de la guitare, très subtilement positionnée et avec un jeu précis comme Cavanaugh en a le don.
Ecoutez donc Endless Ways :
Les sons électros ne sont pas laissés en reste non plus et constituent les fondations du titre San Francisco, morceau uniquement musical, assez « ambient », fort plaisant.
Can’t Let Go, avec un rythme incroyable, nous propulse à toute vitesse dans leur univers, celui de la construction répétitive et additive, particulièrement utilisée sur « Weather System », album de 2012. Cette technique de construction des morceaux, pour vous donner une idée, a été utilisée par les plus populaires Coldpay, surtout sur l’album Viva la Vida.
On retrouve énormément cette ambiance également dans Springfield ou encore Back To The Start qui nous rappellent que le groupe est capable d’un équilibrisme incroyable, de véritables caméléons, cette année avec The Optimist, plus que jamais.
Un album a avoir dans sa collection donc, mais qui nécessite -pour en extraire la quintessence- d’avoir écouté avec attention l’intégralité de la discographie du groupe.
4 / 5