« Boire et déboires » encore pour Hank Moody dans cette saison 3 de Californication. Faut-il y voir un signe? car la sauce ne prend plus. Il faut dire que cette saison tourne en rond avant de se conclure et qu’on a un peu de mal à savoir ce qui a avancé.
Si l’on résume : Hank est resté à Los Angeles avec sa fille Becca tandis que Karen s’est installée à New-York. Becca est désormais au lycée, s’est trouvée une meilleure amie (une petite peste) dont la mère — qui est aussi la femme du doyen du lycée — va embaucher Hank comme professeur de littérature.
Pendant ce temps Charlie, le meilleur ami de Hank, est séparé de sa femme Marcy mais a retrouvé un nouvel emploi d’agent littéraire et travaille pour Sue Collini (extraordinaire Kathleen Turner) une obsédée du sexe.
Voilà c’est tout. J’aurais du mal à aller plus loin sans glisser directement vers la fin de la saison. Vous vous doutez bien qu’avec un poste de professeur au lycée, Hank se trouve entouré de femmes comme autant de prétextes à aventures et batifolages mais que Karen (personnage principal de la série, rappelons-le) ne va pas rester à New-York éternellement.
Avec tout cela, Californication saison 3 laisse un goût amer…
si le travail d’écriture est toujours excellent (probablement l’un des meilleurs des séries actuelles), le scenario manque cependant de consistance. Il n’est d’ailleurs pas sûr que la fin de la saison (supposée se terminer sur un gros évènement alors qu’en fait il n’y a rien de surprenant) permette de rebondir sur une saison 4 plus trépidante.
Kathleen Turner
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