House of the Dragon saison 2 tient toutes ses promesses et offre un ennui spectaculaire

Vous le redoutiez. Vous espériez avoir tort mais vous aviez raison : House of the Dragon n’a pas ménagé ses efforts pour offrir un impressionnant statu quo avec sa saison 2. D’un côté (de la rive) Rhaenyra Targaryen, réfugiée à Peyredragon, construit son armée. Enfin c’est surtout son mari (et oncle) Daemon qui s’occupe de cette mission. De l’autre côté de la rive, à la capitale Port-Réal, c’est Aegon II Targaryen qui règne, pas serein. Il y a de quoi : entre sa demi-sœur (Rhaenyra) qui veut prendre le trône et son frère (Aemond) qui ne cache pas ses ambitions, Aegon est plutôt mal entouré. Quant à sa [reine-]mère Alicent Hightower précédemment instigatrice dans la saison 1, elle se débat pour affirmer une autorité qu’elle n’a plus vraiment.

Des dragons et puis euh… des dragons

Bon les amis, la série s’appelle House of the Dragon. Alors il faut des dragons. Et ça tombe bien, il y en a chez les noirs (à Peyredragon) comme chez les verts (à Port-Réal). Et on sent bien que les bestioles vont faire la différence puisqu’elles peuvent ravager une ville entière (et ses habitants). Alors même si dans cette saison 2 on nous montre comment chaque camp rassemble son armée, on sent bien que ce sont les dragons qui feront la différence.

Mais ça, malheureusement, ça sera dans la saison 3 ! Car oui c’est déjà fini pour cette saison 2 en huit épisodes, quasiment huit heures pour voir des tractations — qui se font plus ou moins sans violence — un peu partout dans Westeros. La « Danse des Dragons » (c’est le nom de cette séquence dans le roman) n’est toujours pas terminée avec la saison 2 qui aura livré quelques séquences spectaculaires (avec des dragons, encore) et beaucoup, beaucoup de parlotte comme autant de tentatives pour expliquer une saga littéraire extrêmement dense et compliquée, pour laquelle il faut des scénaristes et des réalisateurs de haut vol. Et c’est sans doute la tâche la plus compliquée.