J’ai aimé.
J’ai aimé cette saison 2 dans laquelle on a pu suivre la construction de Sauron, la forge des anneaux, le début de leur emprise, la confrontation entre orques et elfes. Sauron-Annatar est partout. Physiquement en Eregion, mais son influence s’étend à toute la Terre du Milieu. Et le rythme des épisodes sert parfaitement le développement de son pouvoir.
Impossible de ne pas comparer avec l’ennui profond provoqué par la saison 2 de House of the dragons, où malgré la mise en place des personnages, ces derniers n’avancent pas beaucoup.
Dans Les Anneaux de pouvoir, non seulement les personnages sont désormais bien mis en place, mais ils bougent ! On pourra peut-être pinailler sur la trame concernant les piévelus et l’Etranger, avec malgré tout une accélération vers les derniers épisodes, mais dans l’ensemble, chaque personnage principal avance correctement vers son destin, tracé depuis des décennies dans les livres de J.R.R. Tolkien. La série (Amazon), avec Simon Tolkien comme consultant, propose une création — et non une réelle adaptation — digne de la saga (oui oui, malgré les libertés prises, notamment chronologiques). Ici, pas de dragons pour seul effet wahouh : on se nourrit des décors superbes, des combats épiques et aussi des créatures (un monstre marin, des araignées qui n’ont rien à envier à Harry Potter, sans oublier… le Balrog !).
Bien sûr, dans cette saison 2 qui surclasse la première, l’épisode 8 (final) surclasse à son tour l’ensemble. La Terre du Milieu, même si elle semble parfois un peu artificielle, n’a pas fini de révéler ses secrets, et on a déjà hâte de retrouver la saison 3 (allez Isildur !).