On avait abandonné notre troupe d’élite (sorte de M.A.S.H. à la française juste après le Débarquement) en pleine célébration de leurs dernières aventures, et non sans oublier le cliffhanger de rigueur. Annoncée comme la dernière saison, cette 3e salve d’épisodes offre une grande conclusion à la troupe de personnages que l’on aura pris plaisir à suivre depuis début 2013. Et même si la série offre ici du gros fan service (mieux vaut avoir vu les 2 précédentes saisons), cela ne diminue en rien l’efficacité et le nombre de gags à la minute.
La Lazy n’est plus. Comprenez, suite à la trahison du général et la mort d’un de ses membres, le reste du groupe s’est séparé. Chester rejoue son VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER, Niels et Jeanne profitent (un peu) de leur mariage et Slice élève son super enfant (2 mois et déjà 1 mètre 80) avec Helmut. Sauf qu’Hitler rôde toujours, survolté, et qu’il s’agirait de finir le boulot… Sous le commandement de l’OSS (les services secrets américains), le groupe se reforme pour résoudre les derniers vrais problèmes de cette période de conflit.
Totalement troisième degré (y compris dans ces changements de casting), cette saison de la LAZY ne s’embarrasse pas trop des détails. Gentils contre méchants, soldats ricains contre nazis, tous ont une âme et des sentiments jusqu’au moment où il s’agit de tout faire péter. Explosions réelles, personnages allumés ou dialogues nerveux, tout ici est propice à continuer le travail de sape de ce BAND OF BROTHERS version Pieds Nickelés, où héroïsme se confond avec stupidité. Quelque part, heureusement, tout finit bien. Au gré des rebondissements, et en jouant avec leur propre mythologie, on profite à fond de ce dernier tour qui ne ménagera en rien l’humour et la tragédie (maladroite).
Saison 3 diffusée dès le 26 octobre sur OCS.
4 / 5