5 solutions pour éviter le Mondial (de foot)

Posons les bases directement : à partir du 12 juin (ça a même déjà commencé, en réalité), on va se manger du football à toutes les sauces. Matin, midi et soir. Et non pas que ce soit forcément désagréable (avouons-le, on va au moins se manger 2 ou 3 matchs par sympathie sportive), mais l’overdose est vite arrivée. On vous dit comment y échapper, en toute objectivité. Ou presque. 5 scénarii type pour survivre.

Quitter la civilisation moderne

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Zidane vous gonfle ? Bon, on a rien contre lui, mais on ne connaît pas les noms des joueurs actuels, hormis Ribery qui est blessé (a priori). Hors donc, vous êtes inondés d’informations liées à la Copa do Mundo. Soyez radicaux ; coupez tout. Web, télévision, radio, journaux… isolez-vous du monde civilisé. Commencez une nouvelle vie, mangez cru & dormez sur une plage à la belle étoile.

Point malchance : évitez les plages brésiliennes.

Partir. Loin.

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Fuir. Alors oui, si vous n’êtes pas si accro aux réseaux, ça ne sert à rien de jeter vos appareils au feu. Préférez le grand large. Prenez vos bouquins favoris, quelques fringues de rechange et tracez la route. Echangez les pelouses des terrains à une autre aventure, une autre destination. Préférablement Nord, du coup.

Point malchance : ne vous retrouvez pas dans le bus de l’équipe de France. Il ne va pas loin.

Vivons heureux, vivons cachés

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Si vous n’êtes pas prêts à tout abandonner (on peut comprendre, le prochain iPhone ne devrait pas tarder), jouer à cache-cache. Planquez-vous pendant les heures sombres (un match dure 90 minutes sans coupures pubs). Trouver des occupations extérieures, isolées. Plutôt au cinéma ou concert. Ceci nécessitera de se renseigner un minimum sur les heures de diffusion.

Point malchance : si vous décidez d’aller prendre l’apéro, c’est un piège ! Tous les bars sont déjà occupés par le ballon rond.

De Charybde en Scylla

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Il faut parfois savoir endurer un peu la douleur pour éviter de plus grandes peines. Soit. Autant jouer à l’extérieur ; allez voir un match. Ou deux. Pas trop non plus, vous pourriez être contaminés. Non, préférez un match de seconde zone, celui sans enjeu, sans attente. Presque un rendez-vous discret, pas totalement honteux, qui prouvera votre caractère social sans vous faire tomber dans l’antre de la Bête.

Point malchance : se taper un match de l’équipe de France.

Créer la résistance

Le cercle des poètes disparus

Ultime solution, certainement déjà usée mais efficace : rassembler la résistance. Vous devriez avoir quelques camarades autour de vous prêts à rejoindre les rangs pour ne pas s’exposer au sport trop violemment. Développez un monde parallèle, imaginez de nouvelles activités, proposez un contre-emploi du temps. Vous pourriez en sortir avec plus de choses que prévu.

Point malchance : ne pas en profiter pour voir de ce qu’il se passe à côté du Mondial. Si, si, c’est possible.

Et vous, que faîtes-vous jusqu’au 13 juillet ?