End Of Watch

J’entre dans la salle sans trop être convaincue de mon envie de voir ce film. Je m’attends à du found footage assez lourd et un Jake Gyllenhaal gros bras décérébré. Mais le réalisateur de End of Watch est David Ayer, célèbre pour son scénario de Training Day qui valut un Oscar à Denzel Washington, alors je lui donne sa chance.

Notamment à travers la caméra de Brian qui à l’heure des smartphones et de Youtube filme en permanence, le film nous raconte les journées de deux simples flics, Brian et Mike, dans le quartier le plus chaud de Los Angeles. Ils ne sont que deux patrouilleurs dans un quartier gangrené par la drogue. Mais lors d’une de leurs missions, il font une découverte qui attire un peu trop l’attention des cartels alentours.

D’abord surprise par le dispositif des multiples caméras, on se détache assez vite de la compréhension d’un système assez fluide. On suit alors avec un immense plaisir les discussions de ces deux amis palabrant de la vie, des filles, de la famille, de leurs valeurs et de leurs galères… Chaque mission, poursuites et entrées en force dans des villas aussi glauques les unes que les autres font monter d’un cran l’adrénaline du film. On oscille alors entre scènes de pure action et scènes presque comiques de buddy movie, le tout parfaitement orchestré. Fortement inspiré par le rythme des meilleures séries américaines (The Wire, The Shield) et l’univers du jeu vidéo FPS (First Person Shooter), End of Watch nous offre l’un des films d’action les plus efficaces de l’automne.

4 / 5
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