NOSTALGIC Z (Prix du Meilleur Court Métrage Français, Prix du Public, Prix Ciné+ Frisson)
Multi récompensé, ce court métrage français (en langue anglaise) nous explique comment bien tuer un zombie. A l’aide de techniques un peu étranges, mais pas si inefficaces… Semble t-il ! Fonctionnant à l’humour, plutôt de second degré, ce court métrage surfant sur la mode zombie ne s’encombre pas de grosses ficelles et préfère jouer la carte de l’efficacité à l’aide d’effets calculés et d’une habile mise en scène. A priori pas essentiel, mais plutôt bien fait.
EXIT (court métrage – Prix du Meilleur Court Métrage International)
Plus onirique, voilà un court fantastique jouant la carte d’une certaine poésie. Histoire plus dialogues qu’effets spéciaux, voilà une jolie mise en situation pour une petite nouvelle surnaturelle : et si on pouvait créer une anti-histoire? Faire totalement disparaitre quelqu’un… Plutôt séduisant pour l’exercice de style, et pour la volonté évidente de jouer la carte du cinéma plutôt que de la surenchère d’effets spéciaux.
SILENT HILL : REVELATION 3D
Voir arriver la suite du film initié par Christophe Gans voici quatre ans, basée toujours sur le jeu vidéo à succès (bien que les liens avec les jeux soient à discuter avec les spécialistes), en voilà une idée séduisante après un premier opus aussi baroque que réussi. Malheureusement, comme sait si bien le faire l’industrie cinématographique, résulte d’une somme de belles intentions un résultat assez vide de sens.
Dans SILENT HILL 3D, où évidemment la triple dimension ne sert pas à grand chose hormis deux/trois plans bien sentis (et des flocons de neige), la petite fille du premier opus devient le personnage central, et ses liens avec la ville fantôme de Silent Hill revienne au premier plan de sa vie. De retour dans les rues tourmentées où rôdent monstres de foire et secte satanique, voilà le cadre planté pour repartir de plus belle dans un mélange de vision d’horreur et de tortures en tous genres. Et la tâche du nouveau réalisateur n’est pas très compliquée : reprise intégrale des visuels et des décors définis par Gans et son équipe, il ne restait qu’à y raconter une histoire plausible. Et à trop vouloir en faire, Michael J. Bassett ne fait rien. Loin de la magie du premier, le réalisateur de SOLOMON KANE tente ici de noyer la tension dans un jeu de cache-cache où les ombres font peur et le suspense se cache dans les recoins. Peine perdue, le premier SILENT HILL réussissait grâce à des effets convaincants et des actions plein cadre.
Jouant la carte du mystère et des effets à demi surprenants, SILENT HILL 3D manque de dimension (!) et d’ambition, alors que tout était prêt à accueillir un nouveau drame gore. Oubliant de sacrifier Sean Bean (pardon..), le film ne fonctionne pas, se basant sur un scénario relativement vide de tout et un casting absent malgré le passage (très rapide) de quelques guests de luxe.
Dernière soirée au Paris International Fantastic Film Festival, et donc cérémonie de clôture qui supposait remise de prix et quelques goules de SILENT HILL 3D dans les couloirs. Revue de prix :
Prix du meilleur film décerné par le jury international : THE BODY de Oriol Paulo (Espagne – 2012)
Mention spéciale Court Métrage : FOOD ELLE de Corentin Quiniou (2012)
Prix du meilleur long-métrage décerné par le public : CITADEL de Ciaran Foy (Irlande – 2012)
Prix du meilleur court-métrage international décerné par le public : RECORD/PLAY de Aaron Wolfe (Grande-Bretagne)
Prix Ciné+ Frisson du meilleur film : THE BODY de Oriol Paulo (Espagne – 2012)
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