Star Wars Episode III : La revanche des Sith

Que s’est-il passé ? C’est simple : on nous a fait un battage pas possible à la sortie du film (C’est génial, c’est super, etc…). Voilà ; ça, c’étaient les gens sortant du cinéma les tout premiers jours. Forcément, des gens lucides qui trouvaient les deux premiers épisodes très moyens et qui encensent le troisième, cela créé une attente. Et autour de moi, partout, des magazines spécialisés consacrés à Star Wars. L’histoire, les images, les planètes, les personnes, tout y passe… avant d’aller au ciné.

Vous ajoutez le tout dans ma tête : les critiques des spectateurs et tout le battage autour du film, et vous obtenez mon état d’esprit quand enfin je décide d’y aller. Forcément, l’attente est grande ; que dis-je, elle est énorme.

Donc je suis déçu.

Déçu par un film certes meilleur que les deux précédents (c’était facile à faire), mais qui n’a rien non plus d’exceptionnel. Un film d’effets spéciaux, où même le scénario (pourtant très bon, je l’ai lu !) est bouffé par les images. Et comble du désastre, le pire côté gnan-gnan de l’histoire, à savoir la relation Padmé-Anakin, est repris et accentué. Des passages terriblement chiants à la seule vision de Nathalie Portman, alors qu’il n’y a pas si longtemps encore elle tenait un pistolet-laser pour combattre. Oui, elle est enceinte (une grossesse très bien cachée dans les plans du début du film, d’ailleurs), mais bordel, il arrive aussi des trucs aux femmes enceintes !

J’ai été très agréablement surpris par le personnage de Grevious, le général droïde aux quatre bras. La suite du film se dégradant progressivement. On nous parle d’un « massacre du temple jedi » dont on ne verra que quelques hologrammes. On nous montre un combat Anakin-Obi Wan sur Mustafar qui finit par me lasser. Hayden Christensen a autant de charisme qu’un big mac réchauffé au micro-ondes…

C’est un bon film, mais qui fait bien pâle à côté de sa campagne de marketing.

2.5 / 5
À lire aussi ⬇️

Devenez contributeurs/rices. 👊

Rejoignez un magazine libre et respecté. Depuis 2004, Onlike recense pas moins de 46 contributeurs indépendants dans ses colonnes,

en savoir plus
NEXT ⬇️ show must go on