Welcome To New York

Le nouveau film d’Abel Ferrara fait le buzz depuis quelques jours. Le réalisateur sulfureux s’empare d’un sujet très chaud, aussi bien dans sa temporalité (l’affaire remonte à quelques années à peine) que dans son contenu (il s’inspire de l’affaire DSK où le sexe est au premier plan).

Dévereaux est un homme puissant vivant à New York. On le découvre rapidement dans des situations particulières : avec des secrétaires coquines, dans un hôtel pour une partie fine… Quand un jour, une femme de chambre entre et qu’il lui saute dessus totalement nu, sa vie bascule alors.

Présenté au marché du film à Cannes, le film a beaucoup fait parlé de lui. Et pour cause, il n’est sorti qu’en VOD, en même temps que la projection cannoise. D’ailleurs, les premiers chiffres sont tombés et on compte 48 000 locations du film à un tarif assez inédit pour de la VOD, 6.99€ au lieu des classiques 4.99€.

Malheureusement, ces chiffres risquent de s’essouffler étant donnée la médiocrité du film. Racoleur, gratuitement provocateur, dépourvu d’intérêt, Welcome To New York n’avait pas pas grand chose à faire en sélection officielle. Sa mise en scène est assez pauvre. Et voir Gérard Depardieu nu la moitié du film devient vite désagréable.

Si vous voulez vous rincez l’œil (le film fourmille aussi de personnages de prostituées slaves) c’est l’occasion, sinon passez votre chemin.

 

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