Powers – saison 1 : du concentré de super-héros

POWERS est l’une des dernières adaptations de comics pour le petit écran, voir le tout petit : la série est diffusée sur le Playstation Network. Une première pierre pour Sony qui décide de se placer dans la course au contenu exclusif face aux géants Netflix, Amazon, HBO ou Hulu (entre autres). Adaptée de l’histoire créée par Brian Michael Bendis et Michael Avon Oeming chez Image Comics, on y croise une société habituée aux superhéros, bons ou mauvais, et qui doit faire avec leur statut de superstars.

Ancien superhéros, Christian Walker (Sharlto Copley)  est devenu policier après avoir perdu ses pouvoirs. Entre une nouvelle coéquipière, la tentation de retrouver ses pouvoirs, le retour d’anciens ennemis et un crime ou deux à résoudre, Walker a du travail et surtout mauvais caractère. Parvenant à jouer avec une production a priori limitée (mais lourde en effets spéciaux), les dix épisodes tournent autour de deux thématiques ; la lutte de Walker contre deux de ses anciens ennemis, dont l’un déjà enfermé, et le succès d’estime des jeunes superhéros.

POWERS ne joue pas la surenchère de l’action, et tisse une toile entre ses personnages qui permet de développer les choses, tout en ne sacrifiant pas les seconds rôles. Et tout n’est pas révélé ; au-delà d’une introduction assez simple (et quelques retours en arrière sur la jeunesse du héros), POWERS livre quelques beaux moments (dont un épisode en quasi huis clos dans une prison) et beaucoup de choses à explorer pour la suite (bravo le cliffhanger final). Une introduction mesurée, qui s’applique à bien présenter les choses. On espère pour la deuxième saison (commandée) un peu plus de moyens et surtout de prise de risques.

Disponible en DVD depuis le 16 septembre.

3.5 / 5
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