The Big Bang Theory – Saison 8 : Geeks not freaks

On profite de la fin d’année pour boucler ces saisons de sitcom que l’on n’arrivait pas à suivre sur plusieurs mois. Et à raison, tant THE BIG BANG THEORY, carton d’audience outre Atlantique, est une machine à gags répétitive.

La série de Chuck Lorre est en effet un succès sans possible comparaison actuelle, et ne devrait pas s’arrêter tout de suite. Toutefois on regarde désormais chaque épisode comme un copier-coller des précédents, avec des situations légèrement différentes mais des gags vus et revus. Passé en mode automatique, Sheldon et ses camarades restent dans leur zone de confort sans vraiment faire évoluer les choses. Si la saison réagit à l’actualité (le décès de la comédienne Carol Ann Susi, voix de la mère d’Howard), c’est bien le réel qui vient rattraper la fiction, et non la série qui innove réellement.

Au final on continue à bien les aimer, nos geeks. Quelques vannes par épisode font sourire, alors que la non-évolution de Sheldon vire presque au drame personnel. En réalité les geeks ne sont plus vraiment différents : tous en couples, avec leur particularité certes, mais totalement intégré au système. On les voit donc se poser des questions ordinaires (emménagement, couple, mariage…) sans le petit truc différent des premières saisons. Après 8 années d’existence, THE BIG BANG THEORY n’a plus grand chose à démontrer sur sa capacité à jouer avec l’univers des geeks, mais à défaut d’étonner devra évoluer pour survivre. Ou stagner pour ne pas prendre de risque, mais perdre le minimum d’intérêt qu’on lui garde encore.

2 / 5